saxophonistes

Lucky Thompson, saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=k_U_QwOAl20
Anthropology Thompson Lucky 1959
Lucky Thompson the famous American early bebop tenor saxophonist is on a visit to the Blue Note Club in Paris. In December 1959 this clip was recorded with the Bud Powell trio with Kenny Clarke on drums and Pierre Michelot on bass. Also an interesting guitar solo from Jimmy Gourley.

Lucky Thompson

Eli Thompson, connu sous le nom de « Lucky » Thompson, est un saxophoniste de jazz américain né le 16 juin 1924 à Détroit, Michigan, États-Unis et décédé le 30 juillet 2005 de la maladie d’Alzheimer.

Biographie

Lucky Thompson débute au sein d’un groupe vocal avant d’intégrer, en tant que saxophoniste ténor, les Bama State Collegians puis le grand orchestre de Lionel Hampton en 1943. À New York, il se produit dans les clubs de la 42nd Street aux côtés de Billy Eckstine, Erroll Garner et Slam Stewart avant de rejoindre les rangs du big-band de Count Basie (1944-1945). Il quitte l’orchestre pour se fixer en Californie, où il dirige diverses formations, généralement en accompagnement de vocalistes, et enregistre et se produit au sein du groupe de Dizzy Gillespie lors de la première visite du trompettiste sur la Côte Ouest.

Jusqu’en 1956, il se partage entre la direction de ses propres formations et des séjours, généralement assez courts, auprès de différents leaders : Boyd Raeburn, Count Basie à nouveau (1951), Thelonious Monk, le temps d’un enregistrement… De 1956 à 1962, il séjourne à Paris et enregistre tant avec les musiciens locaux (Martial Solal, Guy Lafitte) qu’avec les américains de passage (Bud Powell). À son retour aux États-Unis en 1962, il adopte le saxophone soprano. Il enregistrera de nombreux albums jusqu’en 1972, année où il semble abandonner la pratique musicale pour enseigner à la Dartmouth University avant de disparaître totalement.

En 1982, le magazine américain Cadence retrouve sa trace, en Caroline du Sud. Lucky Thompson disparaît ensuite à nouveau et, selon Johnny Griffin et Kenny Washington, est sans domicile fixe à Seattle, Washington, au début des années 1990. Au cours des années qui suivront, son décès est annoncé à plusieurs reprises.

Style

Lucky Thompson est un instrumentiste singulier et inclassable. S’il appartient clairement à l’école de Don Byas, son jeu présente un modernisme intermédiaire qui tranche tant avec le swing de l’orchestre de Count Basie qu’avec le bop de Dizzy Gillespie et désoriente les critiques de l’époque qui, ne parvenant pas à le classer dans une catégorie définie, ont tendance à le sous-estimer.

Au soprano, il a su se détacher tant de l’influence de Sidney Bechet que de celle de John Coltrane, et son jeu sur cet instrument n’est pas sans évoquer celui de Lester Young à la clarinette. Au tout début des années 1980, son vieil ami Milt Jackson lui propose de produire un album dont il serait le producteur, lui laissant la maîtrise totale de l’enregistrement, depuis le choix des musiciens jusqu’à la post-production, mais Lucky Thompson refuse, usé et dégoûté par le music-business.

Source: Wikipédia

Julian « Cannonball » Adderley, saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=7v-GZrUIhag
Julian « Cannonball » Adderley Sextet – Jessica’s Birthday

SWR Studios, Baden-Baden, Germany, 1963 Julian « Cannonball » Adderley – Alto Saxophone Nat Adderley – Cornet Juseef Lateef – Tenor Saxophone, Oboe, Flute Joe Zawinul – Piano Sam Jones – Bass Louis
sur la télé allemande

Julian Cannonball Adderley

Nom     Julian Edwin « Cannonball » Adderley
Naissance     le 15 septembre 1928
Pays d’origine     à Tampa Floride États-Unis
Décès     le 8 août 1975
à Gary, Indiana États-Unis
Genre(s)     Jazz, Hardbop, Soul jazz

Julian Edwin « Cannonball » Adderley (né à Tampa (Floride) le 15 septembre 1928, mort à Gary (Indiana) le 8 août 1975) est un saxophoniste alto, et, accessoirement soprano de jazz.

Tout d’abord parkérien, mais sans la dimension tragique de ce dernier, il s’inspire aussi d’artistes plus classiques (Benny Carter, Johnny Hodges), en une combinaison originale, empreinte de lyrisme, de sens de la mélodie et du rythme, de légèreté et de rondeur. Sa sonorité riche et chaleureuse et sa volonté de conserver au jazz ses racines populaires, firent de lui l’un des chefs de file du soul jazz des années 1960.

Biographie

En 1944-48, il étudie au lycée de Tallahassee où il apprend la flûte, la trompette, la clarinette et l’alto, puis dirige un orchestre scolaire à Fort Lauderdale (1948-50). C’est là que son appétit lui vaut le surnom de « Cannibal » déformé plus tard en « Cannonball ». À l’armée, il rencontre Junior Mance et Curtis Fuller et dirige 36th Army Band, puis un combo à Washington, et enfin l’orchestre militaire de Fort Knox en 1952-53.

Confortablement installé en Floride où il enseigne la musique et dirige plusieurs formations locales, Cannonball Adderley n’émerge qu’en 1955. À l’occasion d’un voyage à New York, sa prestation ponctuelle au sein du groupe d’Oscar Pettiford au Café Bohémia le fait remarquer du label Savoy qui le signe et lui suggère de venir vivre à New York. On commence alors à l’entendre dans les jam sessions et dans des enregistrements de Kenny Clarke et de son frère Nat Adderley, puis, rapidement, sous son propre nom. Il est alors considéré comme « le nouveau Charlie Parker ». À l’instar de celui-ci, il fonde avec son frère Nat Adderley, trompettiste, pour EmArcy, un quintet, puis un sextet en 1959.

En 1958, il devient l’alto attitré de Miles Davis, pour enregistrer quelques uns des disques les plus importants de l’histoire du jazz moderne (Milestones, Porgy and Bess (1958), Kind of Blue (1959). Il invite à son tour Miles Davis sur son album Somethin’ Else sorti en 1958, ce sera l’une des rares apparitions phonographiques de Miles en tant que sideman ! Pendant 2 ans, il enregistrera avec John Coltrane, Gil Evans, Machito, Louis Smith, Paul Chambers, Kenny Dorham, Philly Joe Jones.

À partir de 1960, il enregistre presque exclusivement sous son propre nom et sous celui de son frère, en compagnie des pianistes Bobby Timmons, Hank Jones, Bill Evans, Wynton Kelly, Victor Feldman, des bassistes Paul Chambers et Sam Jones, des batteurs Albert Heath et Louis Hayes. Des « tubes » : « This here », « Sermonette’n Jive samba », « Mercy, mercy, mercy », produits notamment par David Axelrod, assurent le succès de ce groupe de hard bop.

À partir de 1968, Adderley, avec les pianistes Joe Zawinul et George Duke, verse dans une musique « bluesy » imprégnée de « funk » ou de « soul », prémices de toutes les évolutions commerciales du jazz.

Il meurt des complications cérébrales de son diabète.

Discographie personnelle

* The Adderleys: Cannonball & Nat (1955) (Savoy)
* Presenting Cannonball Adderley (1955) (Savoy)
* Julian Cannonball Adderley (1955) (EmArcy)
* In the land of hi-fi (1956) (EmArcy)
* Sophisticated swing: The Emarcy small group sessions (1956) (EmArcy)
* Cannonball en route (1957) (Mercury)
* Cannonball’s sharpshooters (1958) (EmArcy)
* Somethin’ Else (1958) (Blue Note)
* Alabama concerto (1958) (Original Jazz Classics)
* Jump for joy (1958) (EmArcy)
* Things are getting better (1958) (Riverside/OJC)
* Cannonball Adderley Quintet in Chicago (1959) (Verve) = Cannonball and Coltrane (Mercury)
* Cannonball Adderley collection, vol. 6: Cannonball takes charge (1959) (Landmark)
* The Cannonball Adderley quintet in San Francisco [live] (1959) (Riverside/OJC)
* Cannonball Adderley collection, vol. 1: Them dirty blues (1960) (Landmark)
* Cannonball Adderley collection, vol. 4: The poll winners (1960) (Landmark)
* Cannonball Adderley collection, vol. 5: The quintet at the Lighthouse [live] (1960) (Landmark)
* Them dirty blues (1960) (Capitol)
* Know what I mean? [ojc/riverside/milestone] (1961) (Original Jazz Classics)
* African waltz (1961) (Riverside/OJC)
* The quintet plus (1961) (Original Jazz Classics)
* Nancy wilson/Cannonball Adderley (1961) (Capitol)
* In new york [live] (1962) (Riverside/OJC)
* The lush side of Cannonball (1962) (Mercury)
* The Adderley brothers in new orleans (1962) (Milestone)
* Cannonball Adderley sextet live in belgium (1962) (Riverside)

* Cannonball Adderley collection, vol. 7: Cannonball in Europe (1962) (Landmark)
* Cannonball Adderley collection, vol. 3: Jazz workshop revisited [live] (1962) (Landmark)
* Cannonball Adderley collection, vol. 2: Bossa… (1962) (Landmark)
* Cannonball’s bossa nova (1962) (Riverside)
* Two for the blues (1963) (VSP)
* Live in japan (1963) (Riverside)
* Nippon soul [live] (1963) (Riverside/OJC)
* Jazz workshop revisited (1963) (Blue Note)
* Cannonball Adderley – live! (1964) (Capitol)
* Live with the new exciting voice of ernie andrews (1964) (Capitol)
* Fiddler on the roof (1964) (Capitol)
* Live session! (1964) (Capitol)
* Domination (1965) (Capitol)
* Great love themes (1966) (Capitol)
* Cannonball in Japan [live] (1966) (Capitol)
* Mercy, mercy, mercy! Live at ‘The Club’ (1966) (EMI)
* 74 miles away/walk tall (1967) (Capitol)
* Why am I treated so bad? (1967) (Capitol)
* Accent on Africa (1968) (Capitol)
* Country preacher « live » at operation breadbasket (1969) (Capitol)
* The happy people (1970) (Capitol)
* The price you got to pay to be free [live] (1970) (Capitol)
* Experience in E, tensity, dialogues (1970) (Capitol)
* In person [live] (1970) (Capitol)
* Black messiah [live] (1972) (Capitol)
* Music you all [live] (1972) (Capitol)
* Inside straight (1973) (Original Jazz Classics)
* Cannonball Adderley & friends (1973) (Capitol)
* Pyramid (1974) (Fantasy)
* Phenix (1975) (Fantasy)
* Lovers (1975) (Fantasy)
* Big man (1975) (Fantasy)

Source: Wikipédia

Sidney Bechet, clarinettiste et saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=g0MCX5BNZAI
Petite fleur

Sidney Bechet (né le 14 mai 1897 à La Nouvelle-Orléans, États-Unis d’Amérique et décédé le 14 mai 1959 à Garches (France) est un clarinettiste, saxophoniste et compositeur américain de jazz.

Biographie

Musicien cosmopolite dès sa jeunesse, Sidney Bechet est à l’origine de la première critique de jazz un peu sérieuse. En 1919, il est le clarinettiste soliste du Southern Syncopated Orchestra dirigé par le compositeur Will Marion Cook, qui refusait d’utiliser le mot « jazz » mais tenait beaucoup à avoir Bechet en vedette. Le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet, qui eut plusieurs fois l’occasion d’écouter cette formation à Londres, écrivait à propos de Bechet : (Il) ne peut rien dire de son art, sauf qu’il suit sa propre voie… et c’est peut-être la route sur laquelle le monde entier swinguera demain.

Prodige musical, né au sein d’une famille créole, il a étudié auprès de Louis dit « Papa » Tio et Lorenzo Tio fils à la Nouvelle-Orléans[1]. Il se joint, en 1917, à l’exode vers Chicago et y travaille avec deux célèbres exilés, le trompettiste Freddie Keppard et le pianiste Tony Jackson. Puis il accompagne Cook à Londres où il découvre le saxophone soprano, instrument plus dominant que la clarinette et avec lequel il peut aisément produire le palpitant vibrato qui est son signe distinctif.En juin 1924, Sidney Bechet,joint le groupe de Duke Ellington et commence la deuxième tournée en Nouvelle-Angleterre avec eux. Moins de trois mois plus tard, Duke le renvoie après qu’il ne se soit pas présenté à trois concerts.

Expulsé de Grande-Bretagne pour cause de bagarre dans un hôtel, Bechet s’installe à New York où le pianiste Clarence Williams veut à tout prix le faire enregistrer, en particulier aux côtés de Louis Armstrong. C’est ainsi qu’a lieu une première rencontre entre ces géants du jazz. Cependant, de nouveaux problèmes le ramènent en Europe où il passe quatre ans au sein de la Revue Nègre dont Joséphine Baker est la vedette. Pendant qu’Armstrong réalise ses enregistrements classiques, son principal rival comme soliste de jazz est en tournée en Europe et en Russie.

Après un retour triomphal au Festival de jazz de Paris en 1949, il décide de s’établir en France. Bechet y devient une super vedette hexagonale (avec une épouse à la campagne et une maîtresse à Paris), régnant sur ses accompagnateurs et attirant les foules. Son thème Petite Fleur est un succès mondial, même si lui-même était probablement plus fier des partitions de ballets telles que La Nuit est une sorcière qu’il compose pour le danseur et chorégraphe Pierre Lacotte, suite mélodieuse quoiqu’un peu mièvre à la manière des musiques de film de Charlie Chaplin. Depuis sa mort, en 1959, une statue de son buste se dresse dans un parc d’Antibes.

Autoritaire est un mot qui a souvent été utilisé pour définir la musique de Bechet. Ses nombreux ennuis en disent long sur son caractère irascible qui transparaît dans des solos souvent exaltés et passionnés, directs et dépouillés et qu’on ne peut confondre avec ceux d’aucun autre musicien. Ses premiers enregistrements le mettent sur un pied d’égalité avec Armstrong et lorsque ses sonorités éclatantes mènent l’orchestre, sa mesure semble plus en harmonie avec un solo de trompette qu’avec le contrepoint auquel s’en tiennent habituellement saxophones et clarinettes.

Mais ce serait une erreur de ne voir dans l’œuvre de Bechet qu’un simple étalage d’autocratie musicale, en particulier lorsqu’on considère la période précédant son installation en France et tout spécialement son travail à la clarinette. À l’instar de Muggsy Spanier, trompettiste sensible mais puissant, c’est un modèle de sobriété, laissant même le vétéran Bunk Johnson, assez fragile en 1945, être le premier trompette dans des orchestrations proches de l’idéal d’un contrepoint décontracté, cher à La Nouvelle-Orléans.

Parmi ses plus célèbres enregistrements il faut faire figurer le remarquable trio Blues in Thirds, avec Earl Hines et Baby Dodds, Blue Horizon, Out of The Gallion avec Mezz Mezzrow, Petite fleur et n’importe laquelle de ses versions de Summertime ou de Weary Blues, un thème qui aurait pu être composé pour lui.

Anecdote

À la fin de sa vie, en 1956, il a entamé une grande tournée en Belgique. Albert Langue, jazzman de Mons et initiateur du Festival Mondial des Musiques Militaires de Mons, l’a accompagné dans ses concerts, à la trompette. Sidney Bechet lui a demandé s’il n’avait pas en mémoire une musique locale qu’il pourrait jouer en Belgique pour faire plaisir à son public et personnaliser la tournée belge. Albert Langue lui joua sur un piano Le Doudou, musique leitmotiv de la Ducasse de Mons qu’il adapta au style de musique de la Nouvelle-Orléans. Ce fut un franc succès à tel point qu’il l’enregistra chez la maison de disques Vogue. Ce disque fut une des meilleures ventes de 1956 et a permis au Doudou d’être connu partout dans le monde. Pour la petite histoire, Albert Langue a été nommé citoyen d’honneur de la Nouvelle-Orléans. Deux versions de ce Doudou en jazz peuvent être trouvées sur le site de la Ducasse de Mons avec une large page multimédia.

Par ailleurs, la famille Bechet serait originaire de Haute-Savoie, et plus précisément de Vinzier. [2]

Sidney Bechet est le parrain d’Olivier Franc, né le 30 Octobre 1953, fils de René Franc. Olivier Franc est un saxophoniste reconnu mondialement, il joue d’ailleurs avec un saxophone qui a appartenu à Sidney Bechet.

Discographie

* The Legendary Sidney Bechet, RCA Bluebird (Les « Feetwarmers » des débuts et « Blues in Thirds »).
* Sidney Bechet in New York, JSP (La séance avec Louis Armstrong).
* The King Jazz Story Vol.4, Storyville (Le meilleur de Bechet-Mezzrow) avec Cousin Joe.
* Jazz Classics Vol.1, Blue Note (Avec Bunk Johnson, Albert Nicholas).
* Le 18 avril 1941 Bechet enregistre chez son ami John Reid (RCA) des séances en re-recording, une invention du maître et une première dans l’histoire du jazz, il joua à tour de rôle de la basse, de la batterie, du piano de la clarinette et du ténor et enregistra les deux faces d’un disque avec les morceaux  » Sheik of Arabia » et « Blues of Bechet ».
* El Doudou, Vogue, 1956 (Avec Albert Langue).
* Parisian Encounter, Vogue, 1958 (Avec Teddy Buckner)

Sophe Alour, saxophoniste

http://www.dailymotion.com/video/x79fw8_rhoda-scott-2parissunset-october-20_music
Performance of Rhoda Scott with her quartet at the JVC festival in Paris in October, 13th 2008 at the Sunset.
Great infectious groove … back in the days…!
Rhoda Scott – organ Hammond, Sophie Alour – saxophone ; Lisa Cat-Berro – saxophone ; Julie Saury – drums

Sophie Alour est une saxophoniste ténor de jazz française née en 1974.

Sophie apprend la clarinette à 13 ans à Quimper mais elle n’apprend le saxophone qu’à 19 ans, essentiellement en autodidacte et dans les écoles CIM et IACP.

Elle joue depuis 1995 puis intègre le big band de Christophe Dal Sasso.

En 2000, elle fonde deux groupes : un sextet avec Stéphane Belmondo, qui tourne dans les clubs parisiens, puis le big band Le Vintage Orchestra avec Dominique Mandin, Eric Poirier et Fabien Mary.

Son quartet avec Rhoda Scott, Airelle Besson et Julie Saury a donné son premier concert sur la grande scène de Jazz à Vienne en 2004. En 2004 toujours, elle joue dans le big-band de Wynton Marsalis.

Le quotidien Le Monde écrivait, sous la plume de Sylvain Siclier en juin 2002:

« On parle beaucoup d’une jeune pousse, Sophie Alour, saxophoniste. Elle a un son, se méfie d’être dans la reproduction des maîtres, un goût de recherche. Ce n’est pas donné à tout le monde. »

En 2007, Sophie Alour remporte un Django d’Or en tant que nouveau talent[1].

Discographie

* 2005 Insulaire
* 2007 Uncaged
Source: Wikipédia

Stefano Di Battista, saxophoniste


Stefano Di Battista a Elba Jazz 2008

Stefano Di Battista, est un saxophoniste alto et soprano italien né le 14 février 1969 à Rome.

Biographie

C’est vers l’âge de 13 ans que Stefano Di Battista apprend le saxophone dans une Banda, petite formation de quartier composée en majorité d’enfants. La découverte d’ Art Pepper dont il s’éprend du son, et sa rencontre avec l’altiste Massimo Urbani qui deviendra son mentor, le font s’orienter vers le Jazz. Il s’inscrit tout de même au conservatoire où il parfait sa technique, étudie le répertoire classique du saxophone et décroche un premier prix à l’âge de 21 ans.

En 1992 il joue par hasard au festival de jazz de Calvi où il rencontre des musiciens français dont Jean-Pierre Como qui l’invite à jouer à Paris. C’est le déclic pour Stefano. Il multiplie alors les auditions afin d’obtenir des engagements sur Paris et obtient deux dates au Sunset. C’est lors de ces concerts qu’Aldo Romano et Laurent Cugny le repèrent. Il s’installe à Paris et participe ainsi aux projets d’Aldo Romano (Prosodie et Intervista) tout en assurant une place de soliste au sein de l’ONJ que dirige alors Laurent Cugny. Tout en multipliant les rencontres (avec Michel Petrucciani notamment qui l’intègre dans son sextet), il crée son propre quintette composé de Flavio Boltro à la trompette, d’Eric Legnini, son pianiste depuis trois ans, de Benjamin Henocq à la batterie et de Rosario Bonaccorso à la contrebasse. De cette collaboration naissent les albums Volare et A Prima Vista.

En 2000, il invite Elvin Jones à enregistrer sur l’album Stefano Di Battista. Il accompagne ensuite le grand batteur dans ses tournées mondiales avec le Elvin Jones Jazz Machine.

L’année 2002 est particulièrement marquée par sa collaboration avec le saxophoniste américain Michael Brecker récemment disparu. Il sort Round about Roma avec son quartet habituel (Legnini, Bonaccorso, Ceccarelli) et en compagnie d’un orchestre symphonique de 43 éléments.

En 2004, il enregistre Parker’s mood album hommage à Charlie Parker, un demi siècle après sa disparition.

Style

Fortement inspiré par les grands classiques des 50’s et 60’s du label Blue Note, ce saxophoniste italien, au son chaleureux, développe un style néo hard bop. Ce style résulte d’un engagement total, fusion de fougue et de générosité. Stefano met toute son énergie faite autant de vitesse et de virtuosité que d’innovation au service d’une émotion propre à ses racines, à sa terre natale.

Discographie

* Volare (1997)
* A Prima Vista (1998)
* Stefano Di Battista (2000)
* Round About Roma (2002)
* Parker’s Mood (2004)
* Trouble Shootin’ (2007)

Source: Wikipédia

Joshua Redman, saxophoniste


Joshua Redman live in Montreux Jazz Festival 1997
Joshua Redman (Tenor Saxophone), Peter Bernstein (Eelectric Guitar), Brian Blade (Drums),
Christopher Thomas (Acoustic Bass), Peter Martin (Acoustic Piano)

Joshua Redman, est un Saxophoniste américain né le 1er février 1969 à Berkeley, Californie. Fils du saxophoniste Dewey Redman.

Il sort diplômé de l’université d’Harvard en 1991, et remporte la Thelonious Monk International Jazz Saxophone Competition la même année et commence à se consacrer à sa carrière musicale.

Sur l’album Momentum enregistré sur le label Nonesuch Records, Joshua Redman est entouré de Sam Yahel, Brian Blade, Jeff Ballard, le noyau de l’Elastic Band, mais aussi d’invités tels que Me’shell Ndegeocello, Kurt Rosenwinkel, Nicholas Payton. Comme à son habitude, l’album est composé majoritairement d’originaux (8 titres) mais aussi des reprises, qui sont souvent des clins d’œil à ses goûts musicaux hors jazz, (Led Zeppelin, Stevie Wonder, James Brown…). Goûts dont Joshua Redman reconnaît clairement l’influence sur sa musique et en particulier l’influence du funk.

Ses albums Momentum (joué avec son electric band en 2005) ainsi que back east (joué avec son quartet) ont été nominés au Grammy award respectivement dans la catégorie « best contemporary jazz album » en 2005 et dans la catégorie « best jazz instrumental album individual or group » en 2007.

Discographie

* Joshua Redman (1993)
* Wish (1993)
* MoodSwing (1994)
* Joshua Redman Captured live (1994)
* Spirit of the Moment Live at Village Vanguard (1995)
* Freedom in the Groove (1996)
* Timeless Tales (for Changing Times) (1998)
* Beyond (2000)
* Passage of Time (2001)
* Elastic (2002)
* Momentum (2005)
* Back East (2007)
* Compass (2009)

Source: Wikipédia

Dexter Gordon, saxophoniste


Documentary footage of Dexter Gordon in Copenhagen, Denmark, 1971. Copyright © Teit Jorgensen TJ Film Aps

Biographie

Dexter Gordon (Los Angeles 27 février 1923 – Philadelphie 25 avril 1990) était un saxophoniste ténor de jazz américain.

Dexter Gordon est vu comme le premier saxophoniste Hard Bop d’importance. Il démarra sa carrière en 1940 dans le groupe de Lionel Hampton, avec lequel il jouera jusqu’en 1942. Après quelques concerts avec le Fletcher Henderson Orchestra et Louis Armstrong, il part s’installer en 1944 à New York et joue là-bas dans le Big Band de Billy Eckstine.
A l’âge de 20 ans, il enregistre pour la première fois sous son propre nom (« I’ve Found A New Baby » / « Sweet Lorraine » pour Mercury), accompagné de Sweets Edison et de Nat Cole.

Discographie

Enregistrements :

* Blowin’ the blues away (avec Billy Eckstine, 1944)
* Blue’n boogie (avec Dizzy Gillespie, 1945)
* The Chase (1947 et 1952)
* Soul Sister (1961)
* Night in Tunisia (1963)
* A Day in Copenhagen (1969)
* Parisian Concert – Futura Ger 41 (1973)
* Homecoming (1976)
* Lullaby For A Monster (1976)
* Ballads (1978)
* American Classic (1982)

Filmographie

* L’Éveil (1990)
* Autour de minuit de Bertrand Tavernier (1986)

Source: Wikipedia

Tineke Postma, saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=zFWrmSMrUt0
Tineke Postma – Summersong. Extract from the DVD « Live in Amsterdam », recorded at the Bimhuis on August 29, 2005 – composed by Tineke Postma featuring Rob van Bavel (p) – Martijn van Iterson (g) – Jeroen Vierdag (cb) – Marcel Serierse (dr)
TINEKE POSTMA is a jazz saxophonist from the Netherlands.
She tours with her quartet around the world and released three cd’s. She will record her new cd in February ’09 in New York with Geri Allen, Scott Colley and Terri Lyne Carrington.

Tineke was born in 31-08-1978. She plays alto, soprano and tenorsax. Tineke graduated in 2003 as a Master of Music at the Conservatory of Amsterdam and studied for one year Masters at the Manhatten School of Music. Among others, she played with Dianne Reeves, Nancy Wilson, James Genus, Paul Bollenback, Matt Garrisson, Geri Allen, Esperanza Spalding. She also recorded as a special soloist with the Metropole Orchestra. As a leader she performed four times at the North Sea Jazz Festival, several times at the Concertgebouw in Amsterdam, Java Jazz Festival, Yokohama Jazz Festival, International Glasgow Festival, 12 Points Festival (Ireland), Smalls and the Jazzstandard in New York.

As a sideman, she has been playing at a large number of international jazzfestivals such as the Red Sea Jazz Festival (Terri Lyne Carrington Group) and Carnegie Hall in New York. Tineke released three solo albums, »First Avenue » (2003), « For the Rhythm feat. Terri Lyne Carrington » (2005) and « A Journey that Matters feat. Terri Lyne Carrington » (2007) and one DVD  » Live in Amsterdam ».

Tineke recorded as a sideman for Terri Lyne Carrington’s « More to say Real Life Story: Nextgen, Whispers the Wind (Chris Mc Nulty 2006), Evidence feat. Mike Manieri & Bob Malach (Edoardo Righini 2003). and others.

Tineke was awarded with Langs de Lijn Award (2007), Sisters in Jazz All Star Award (2003),Midem/Victoires du Jazz: International Révelation of the Year (Victoires du Jazz 2006) Tineke studied with Ferdinand Povel, Jasper Blom, Dick Oatts, Chris Potter and David Liebman.

Source: Youtube channel

Site officiel: http://www.tinekepostma.com/

Lou Donaldson, saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=lNnpk50vfhU

Laura Lou Donaldson, Horace Parlan, Wayne Dockery, John Riley en 1994 à Genève

Biographie

Lou Donaldson (né à Badin en Caroline du Nord le 1er novembre 1926 est un saxophoniste alto américain de jazz.

Il a notamment accompagné Art Blakey and the Jazz Messengers lors du concert culte donné au Birdland en 1954 pour le label Blue Note.

Discograhie partielle

* Bags’s groove (avec Milt Jackson), 1952.
* Blues Walk 1958.
* Funky Mama, 1962.
* Alligator Boogaloo, 1967.
* Hot Dog, 1969.
* Gravy train 1961
* Lou takes off 1957
* Midnight Creeper 1968 (avec G. Benson)
* Good gracious 1963 (avec G.Green)
* Mr shing-a-ling 1967 (avec Blue Mitchell)
* Here ’tis 1961 (avec G. Green)
* The natural soul 1962 (avec G. Green)
* Say it loud! 1969
* Everything I play is funky 1969 (avec Blue Mitchell)
* Lush life 1967 (avec Wayne Shorter, McCoy Tyner, Ron Carter, Freddie Hubbard…)
* Musty Rusty 1965 (avec Billy Gardner)
* Fried Buzzard 1965 (avec Bill Hardman)

Louis Jordan, chanteur et saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=DCWUvI7yKtQ

Louis Jordan (né le 8 juillet, 1908 – mort le 4 février, 1975) était un musicien de jazz, blues et R&B américain. Il a reçu le sobriquet « Roi du juke-box » grâce à sa grande popularité, qui a duré des années 1930 jusque vers les années 1950. Il était un des premiers musiciens noirs à obtenir un grand succès dans le marché musical blanc des États-Unis.

Ses disques les plus connus sont probablement Caldonia (aussi émis sous le titre Caldonia Boogie) et Is You Is or Is You Ain’t My Baby?. Il a influencé Chuck Berry, Little Richard, et Bill Haley, entre autres.

Biographie

Débuts

Louis Jordan est né le 8 juillet à Brinkley, dans l’Arkansas. Son père, Jim Jordan, est musicien et joue dans le Tennessee. Vers l’année 1918, Louis va de temps en temps jouer de la clarinette et du saxophone chez les Rabbit Foot Minstrels, parfois avec son père. Il est premièrement scolarisé au collège local, puis, vers 1925, il va dans l’Arkansas Baptist College à Little Rock, avec les options musique et sport. Là, il pratique plusieurs instruments à anche, avec comme préférence le saxophone Alto. Il arrête le collège en 1928. La même année, il est engagé chez les Imperial Serenaders, dirigé par Jimmy Pryor.

Lors de sa première vraie tournée à New York en 1929, il rencontre Chick Weeb, et enregistre avec lui. Il rencontre aussi Hilton Jefferson ; puis il retourne à Little Rock. Louis Jordan commence à avoir de la notoriété. Il est engagé par Charlie Gaines à Philadelphie (où il s’installe) en 1932. Il expérimente sa pratique du Blues. En décembre 1932, avec Charlie Gaines, il rencontre et accompagne Louis Armstrong dans le New Jersey, précisément à Camden. Deux années plus tard, il enregistre I Can’t Dance, I Got Ants In My Pants avec Clarence Williams. En 1935, Louis Jordan rentre chez Leroy Smith et son orchestre. La musique qu’il joue là-bas est un peu plus différente de celle qu’il a l’habitude de jouer ; elle est plus « douce ».

En 1936, date importante, Louis Jordan obtient la carte du syndicat des musiciens New yorkais. Grâce à cette carte, des perspectives musicales s’ouvrent à lui. Il rencontre à nouveaux Chick Webb, devenu très connu.

Sur le devant de la scène

Louis Jordan rencontre Ella Fitzgerald (ayant jouée avec Chick Webb au Savoy d’Harlem) dans ces années là. Chick Webb, lui et elle jouent à New York au Elks.[1]. Louis Jordan quitte pour de bon Chick Webb en 1938 et crée son propre groupe. Ce dernier est premièrement appelé Louis Jordan’s Elks Rendez-vous Band, en référence au lieu où il jouait avant. Puis il renomme son groupe Louis Jordan and His Tympany Five. Sa maison de disque est Decca où il signe en 1938. Peu à peu, au cours des années suivantes, il devient lui et ses disciples, l’une des plus grandes stars du monde.

De 1942 à 1950, il est très célèbre et enregistre de nombreux tubes à succès. Il est surnommé « King of the Jukebox ». La raison de sa gloire provient de son style de musique : il mélange le blues, le Jazz, la musique country, l’humour entre autres pour former un « bouillonnant » Rhythm and Blues. Parmi ses plus grands morceaux de l’époque, on retient essentiellement Caldonia (aussi connu sous le titre « Caldonia Boogie »), Is You Is or Is You Ain’t My Baby ?, Let The Good Times Roll, Early In The Morning par exemple. Il a influencé un grand nombre de musiciens, et il est considéré comme le « grand-père du Rock’n Roll ». Il joue parfois accompagné par Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Bing Crosby, etc… Son succès est tel qu’en novembre 1946, il occupe simultanément les quatre premières places du classement R&B avec « Choo Choo Ch’boogie », « Ain’t That Just Like A Woman », « Stone Cold Dead In The Market » et « That Chick’s Too Young To Fry ». Durant ses années, il est l’un des seuls musiciens noirs (avec Nat King Cole) à percer dans les hit-parades blancs. Il apparaît aussi dans de nombreux films musicaux.

Mais à partir des années 1950, c’est la décadence.

Décadence

Comme nous l’avons dit, Louis Jordan est sur une pente descendante. Plusieurs causes en sont responsables : problèmes personnels, de santé, et dans tout cela un public lassé qui voudrait qu’il change et modernise sa musique. C’est aussi l’époque où le Rock’n Roll naît. Pendant cette époque, il essaye sa musique en Big Band. Ses principaux morceaux de l’époque sont Baby, It’s Cold Outside, I’ll Never Be Free entre autres. En 1954, son contrat avec Decca expire et n’est pas renouvelé.

Au cours des années suivantes, malgré des concerts un peu partout dans le monde (Angleterre, France, Extrême-Orient), il ne connaît plus la gloire d’avant. Il continue à enregistrer sporadiquement des disques pour divers labels jusqu’en 1974. Après un premier infarctus en septembre 1974, il meurt à Los Angeles le 4 février 1975 d’une crise cardiaque. Actuellement peu connu, il fut, pendant la grande époque du Rhytm and Blues, très célèbre. Il est classé parmi les « cinq plus grands musiciens noir du Rhythm and Blues » : Ray Charles, James Brown, Aretha Franklin, les Temptations et lui.

Il entre au Rock and Roll Hall of Fame en 1987 dans la catégorie « Early Influence ». En 1999, le bluesman B. B. King consacre un album hommage à l’idole de sa jeunesse : Let The Good Times Roll, The Music Of Louis Jordan.

Discographie

Principaux singles

* jan. 1942 : I’m Gonna Move To The Outskirts Of Town
* jan. 1944 : G.I. Jive / Is You Is Or Is You Ain’t
* mai 1945 : Caldonia boogie
* oct. 1945 : Buzz Me
* mars 1946 : Beware
* juin 1946 : Stone Cold Dead in the Market (He Had It Coming) (avec Ella Fitzferald)
* juil. 1946 : Choo Choo Ch’boogie
* fév. 1947 : Open the Door, Richard
* nov. 1946 : Ain’t Nobody Here But Us, Chicken / Let The Good Times Roll
* sept. 1949 : Saturday Night Fish Fry
* juin 1952 : Jordan For President

Albums

Liste exhaustive. À cette époque, les artistes enregistraient essentiellement des singles et rarement des albums complets.

* août 1946 : Louis Jordan & his Tympany Five
* mars 1948 : Louis Jordan & his Tympany Five, vol. 2
* fév. 1957 : Somebody Up There Digs Me
* jan. 1958 : Man, We’re Wailing
* avr. 1958 : Come Blow Your Horn

Disponible en CD

Voici la liste des principaux disques enregistré par Louis Jordan

* 40 Great Tracks (European import)
* Let the Good Times Roll (European import)
* Jumpin & Jivin’
* V-disc Recordings (Dutch import)
* 5 Guys Named Moe (USA or Canadian import)
* One Sided Love/sakatumi (European import)
* Five Guys Named Moe-18tr- (USA or Canadian import)
* No Moe !/16 Greatest Hits (USA or Canadian import)
* Golden Options (Dutch import)8,
* Essential Recordings (European import)
* Definitive Jumpers (Japanese import)
* Live Jive (USA or Canadian import)
* Louis & His Tympa Jordan Jukebox Hits 1942-1947 v. (European import)
* Louis & His Tympa Jordan Jukebox Hits 1947-51 v.2 (European import)
* Louis & His Tympa Jordan Saturday Night Fish Fry (European import)
* Jazz Archives 206 (Dutch import)
* Let the Good Times Roll (USA or Canadian import)
* G.i.jive (Dutch import)
* Rock ‘n’ Roll With (Dutch import)
* Louis/tympany 5 JordanMan Alive, It’s Jumping j (European import)

Source: Wikipédia