chanteur

Clark Terry, trompettiste


Clark Terry’s performance of « Mumbles » from The Legends of Jazz episode « The Golden Horns »

Clark Terry (né à Saint-Louis (Missouri) le 14 décembre 1920) est un musicien de jazz, trompettiste et joueur de bugle, dont la carrière s’étend sur une soixantaine d’années.

Biographie

Il débute sa carrière professionnelle à Saint Louis (Missouri) au début des années 1940. Après avoir joué dans un groupe de l’US Navy pendant la Seconde Guerre mondiale, il intègre les groupes de Charlie Barnet, Charlie Ventura, et, en 1948, de Count Basie. Il influence alors des futurs grands comme Miles Davis et Quincy Jones, qui débutent juste leur carrière. Puis en 1951 il rejoint le célèbre orchestre de Duke Ellington, où il tiendra une place de soliste pendant 8 ans. Il découvre la France et l’Europe en 1959 et 1960 au cours d’une tournée avec l’orchestre de Quincy Jones (la comédie musicale « Free and Easy »), puis rentre aux États-Unis et accède au statut de célébrité nationale en devenant le premier afro-américain à jouer dans l’orchestre de NBC, et particulièrement dans The Tonight Show band. Il a également souvent joué et enregistré en tant que leader et sideman, particulièrement dans le quintette qu’il a co-dirigé avec Bob Brookmeyer.

Le musicien

Clark Terry est connu pour son jeu particulièrement joyeux et exubérant. Son charisme et sa personnalité chaleureuse se reflètent incroyablement dans sa musique, innovante et virtuose sur la forme, généreuse et sincère sur le fond. Malgré ses talents de soliste, il s’est vraiment fait un nom grâce à ses vocaux « scat » dans Mumbles, qui commence comme une parodie des vieux chanteurs de blues. Ces dernières années, il s’est de plus en plus investi dans la transmission de ses talents auprès des nouvelles générations de jazzmen, de par son enseignement et l’écriture de trois livres, et a reçu de nombreuses distinctions à ce titre.

Prix et décorations

* 1996 : honoré par le St. Louis Walk of Fame
* 2000 : Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres
* 2006 : Prix du Président de l’IAJE (International Association of Jazz Education)
* 1 Grammy Award
* 3 nominations aux Grammy Awards

Source: Wikipédia

Chet Baker, trompettiste et chanteur

http://www.youtube.com/watch?v=nchEXBimNlg
Chet Baker Live (Belgium 1964) : Time After Time

Chesney H. « Chet » Baker (né à Yale, Oklahoma, le 23 décembre 1929, et mort à Amsterdam, Pays-Bas, le 13 mai 1988) est un trompettiste, bugliste et chanteur de jazz.

Biographie

Sa famille s’installe en Californie en 1939. Chesney échange le trombone offert par son père contre une trompette (il idolâtre alors Harry James, trompettiste spectaculaire au style bien éloigné de celui qui sera le sien).

Il s’initie à la musique à Glendale (orchestre scolaire), puis se produit bientôt avec des orchestres de danse. Il se passionne surtout pour le saxophoniste Lester Young et ses suiveurs.

En 1946, engagé dans le 2980 Army Band stationné à Berlin, il découvre le Be bop (Dizzy Gillespie, Charlie Parker) et les orchestres modernes blancs de l’époque (Woody Herman, Les Brown, Stan Kenton).

Rendu à la vie civile en 1948, il étudie l’harmonie et la théorie musicale, mais s’engage de nouveau (1950 – Presidio Army Band à San Francisco), suite à une déception amoureuse. Premières jam-sessions avec Dexter Gordon et Paul Desmond.

En 1951, il est muté dans un bataillon disciplinaire, il déserte et se fait réformer pour inadaptabilité à la vie militaire. En 1952, il joue avec Vido Musso, Stan Getz et surtout Charlie Parker qui le choisit parmi une cohorte de jeunes trompettistes californiens pour l’accompagner dans une tournée sur la Côte Ouest de Los Angeles à Vancouver au Canada. Il grave ses premiers témoignages discographiques sous la responsabilité de Harry Babasin.

Cette même année, débute la collaboration avec le saxophoniste baryton Gerry Mulligan au sein d’un quartette sans piano (pianoless quartet), formation inhabituelle à l’époque. Le groupe, qui joue tous les lundis soirs au club « The Haig » à Hollywood pendant plusieurs mois, devient rapidement très populaire, grâce notamment à la merveilleuse entente musicale qui lie Mulligan et Baker. Début 1953, le saxophoniste Lee Konitz se joint au quartette à plusieurs reprises. Mulligan forme un tentette auquel participe Chet.

En juin 1953, Mulligan est arrêté pour détention de stupéfiants. Il est condamné à six mois de prison. Un mois plus tard, Chet Baker forme son propre quartet (1953-54) avec Russ Freeman au piano. De l’été 1953 à l’été 1955, Chet enregistre abondamment et dans divers contextes, quartet, sextet, septet, avec ensemble à cordes. Il est entouré par les pointures du Jazz West Coast tels Bud Shank, Zoot Sims, Jack Montrose, Shelly Manne. Mais un disque va connaître un véritable triomphe à travers tout le pays, c’est Chet Baker Sings (1954-1956). Chet devient une icône américaine, à la fois rebelle et fragile. Les magnifiques photos de son ami William Claxton contribuent à véhiculer cette image idéalisée de playboy. Avec ses premiers cachets, Chet achète ses premières automobiles. Une passion qui l’accompagnera toute sa vie. En 1954, Chet Baker est élu trompettiste de l’année par tous les référendums des magazines de jazz. Ce qui lui attirera quelques jalousies. Notamment de la part de certains musiciens noirs de l’époque, dont Miles Davis faisait peut-être partie. Il indique en effet dans son autobiographie [1] « Je crois qu’il savait qu’il ne le méritait pas plus que Dizzy ou beaucoup d’autres. Mais il savait aussi bien que moi qu’il m’avait beaucoup copié ».

En septembre 1955, il part pour la première fois en Europe. Il signe rapidement un contrat avec le label français Barclay. Il enregistre dès le mois d’ octobre avec son groupe des faces magnifiques composées pour la plupart par Bob Zieff. Quelques jours plus tard, son pianiste Dick Twardzik meurt d’overdose dans sa chambre d’hôtel. Accusé par les parents du pianiste, Chet accuse le coup mais décide pourtant de poursuivre la tournée et enregistre à la tête de diverses formations, surtout françaises.

Après sept mois en Europe, Chet revient aux États-Unis début 1956, et fait découvrir un nouveau style plus dur et plus mûr. Après une longue tournée sur la Côte Est, il revient à Los Angeles et grave de nombreux disques notamment aux côtés du saxophoniste Art Pepper (The Route (1956), Playboys (1956)). A la fin de l’année, il est arrêté pour la première fois en possession de stupéfiants. Au cours de l’année 1957, sa dépendance à l’héroïne se fait plus intense. En 1958, il signe avec le label Riverside et enregistre un album vocal et le très beau Chet avec Bill Evans et Philly Joe Jones.

De nouveau en Europe de 1959 à 1964, il est arrêté, emprisonné ou expulsé à plusieurs reprises en Allemagne et en Italie. Ses ennuis avec la justice sont largement couverts par la presse à scandales. Il rencontre aussi en Europe des amis, de nombreux musiciens et un public plus réceptif que le public américain. Il s’initie alors au bugle à Paris.

En 1965, il revient aux États-Unis et enregistre une série de disques pour le label Prestige. Sa popularité n’est plus celle des années 1950 et a des difficultés à trouver des engagements comme la plupart de ses confrères. En 1966, il est agressé par des dealers à San Francisco (mâchoire fracturée, nombreuses dents cassées). Dans l’impossibilité de jouer, il connaît une longue traversée du désert mais après plusieurs années de ré-apprentissage, il remonte sur scène en 1973.

De 1975 à sa mort, Chet Baker joue et enregistre abondamment en Europe et aussi aux États-Unis. Parmi les musiciens qui l’accompagnent, on peut citer les pianistes Phil Markowitz, Enrico Pieranunzi, Michel Graillier, Alain Jean-Marie ; les guitaristes Doug Raney, Philip Catherine et les contrebassistes Jean-François Jenny-Clark, Niels-Henning Ørsted Pedersen, Riccardo Del Fra et Jean-Louis Rassinfosse.

Ses nombreux voyages s’achèvent par une mystérieuse chute de la fenêtre de sa chambre d’hôtel, survenue après la prise d’importantes quantités de cocaïne et d’héroïne, le vendredi 13 mai 1988 à Amsterdam, aux Pays-Bas.

Style

D’emblée témoignant délicatesse, fragilité, son style évolue dans la deuxième partie de sa carrière : son jeu semble souvent à la limite de la rupture, alternant léger staccato et legato, en de longues phrases sinueuses, sensuelles et vaporeuses, souvent dans le registre grave, soulignées par des effets de souffle et par la proximité du pavillon et du microphone. Il maitrise surtout à merveille l’art de la ballade (cf. les nombreuses interprétations de son thème fétiche : « My funny Valentine »).

Son chant présente les mêmes caractéristiques, même dans l’improvisation « scat », pourtant fort éloignée de l’exubérance d’un Dizzy Gillespie ou d’une Ella Fitzgerald.

Ses improvisations restent surtout dans un registre médium, il joue principalement les notes de sa tessiture vocale, loin des envolées suraiguës de Dizzy Gillespie.

Le bassiste Riccardo del Fra qui a longtemps joué avec Chet explique bien, dans le livre de Gérard Rouy consacré à Chet Baker, sa conception particulière de la musique :

« Je sentais chez lui une profondeur qui me bouleversait, j’ai aussi appris avec lui le contrôle de soi-même : c’est-à-dire essayer de faire l’essentiel. La perfection, on le sait, n’existe pas. Mais lui, quand il joue, il en est très proche. Et quand on joue avec lui, il faut vraiment servir la musique et se libérer de son ego. Disons que sa virtuosité est plus magique que technique. »

Au fil d’une existence digne d’un roman noir, son œuvre exprime, par antithèse, un lyrisme délicat et pudique.

Avishai Cohen, contrebassiste, chanteur


Avishai Cohen, Morenika

Avishai Cohen (ou Avishaï Cohen) (Jérusalem, 20 avril 1970) est contrebassiste de jazz israélien, auteur compositeur.

Il a grandi dans une famille de musiciens dans une petite ville près de Jérusalem. Enfant, il jouait du piano jusqu’à l’age de 14 ans. Il apprit la basse et commença à apprendre sérieusement avec Michael Klinghoffer.

Deux ans plus tard il allait à New York où il rencontra d’autres artistes jazz. Après une longue période à jouer dans des petits clubs il fut remarqué par Chick Corea et signa un contrat pour un enregistrement. Il fit plusieurs tournées dans deux des groupes de Chick Corea, Origin and le Chick Corea New Trio.

Actuellement il joue dans son propre groupe, le Avishai Cohen Trio. Ses derniers albums ont gardé la même composition de musiciens mais auxquels viennent s’ajouter des instruments à vent. Il créa son propre label, Razdaz qui produit ses albums, celui de Heernt (de Mark Guilliana) et récemment celui de Sam Barsh: « I Forgot What You Taught Me ».

Dans At Home et Continuo, le trio était composé de Avishai Cohen à la contrebasse, Sam Barsh au piano et Mark Guilliana à la batterie. En 2007 Shai Maestro, jeune pianiste israélien prend la place de Sam Barsh. Alors que Sam Barsh donnait un son groovy proche du Rn’b, Shai Maestro donne un son plus classique mais tout aussi agréable.

En 2008, Marc Giuliana quitte le trio, remplacé par Itamar Douari, percussionniste israëlien.

Discographie

* 1998 – Adama
* 1999 – Devotion
* 2000 – Colors
* 2001 – Unity
* 2003 – Lyla
* 2004 – At Home
* 2006 – Continuo Remenbering Live
* 2007 – As is…Live at the Blue Note
* 2008 – Gently Disturbed
* 2008 – Shaot Regishot, disponible seulement en israel
* 2009 – Aurora

Source: Wikipédia

J’ai la chance de suivre ce chanteur depuis ses débuts et je dois dire que je suis ébloui du chemin parcouru. Je me souviens encore d’être allé l’écouter jusqu’à Montbrison près de St Etienne, c’était pour le lancement de Gently Disturbed et de l’émotion dans le public quand il interpréta une chanson chantée en hébreu. Il nous dit qu’il avait ce projet fou de chanter avec sa contrebasse. Cela allait donner l’album Aurora…

David Linx, chanteur

David Linx (voix) – Diederik Wissels (piano) @ Centre de Wallonie – Bruxelles (Paris) 2 mars 09

David Linx, est un parolier, compositeur, et chanteur de jazz belge, né le 22 mars 1965 à Bruxelles. Il jouera à ses débuts avec de multiples musiciens et entretient une amitié avec James Baldwin.

Depuis 1992, il forme un duo avec le pianiste Diederik Wissels.

Site officiel: http://davidlinx.artistes.universalmusic.fr/

Bill Coleman, trompettiste et chanteur

http://www.youtube.com/watch?v=gUBddTQmWW8

Lover Girl Bill Coleman 1972
« There are not many films of him. He lived for a large part of his life in France and missed some of the international glory the others had.
In a French TV program called Jazz Harmonie Bill plays Fluegelhorn. Marc Hemmeler piano, Jimmy Gourley guitar, Pierre Sim bass and Michel Silva drums »

Bill Coleman est né le 4 août 1904 à Paris (Kentucky, États-Unis) et décédé le 24 août 1981 à Toulouse (Haute-Garonne, France).

Ce musicien noir américain de jazz Swing s’est illustré à la trompette, au bugle, au chant et à la composition.

Biographie

Avant les années 1930, il est l’un des acteurs de la grande période du Savoy de Harlem. Ainsi il joue avec Benny Carter et Coleman Hawkins.Charlie Johnson (1930) – Lucky Millinder (1933).

En 1933 à Paris, il joue dans différentes formations avant de rencontrer, en 1935, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli avec le Quintette du Hot Club de France. Dès juillet 1937, il enregistrera plusieurs disques en leur compagnie, et contribue à l’essor du style swing.

Joue avec Teddy Hill (1934) – Fats Waller – Freddy Taylor – Willie Lewis. En 1940 il rejoint Benny Carter, Teddy Wilson, Andy Kirk, Noble Sissle, Mary Lou Williams et Sy Oliver…

Très élégant, sur scène comme dans ses phrasés ; sa gentillesse et sa modestie, à la hauteur de son talent, lui ont valu son surnom de « Gentleman de la trompette ».

Bill Coleman, ami du saxophoniste Guy Lafitte, avait fait du Gers sa terre d’élection, où il s’établit définitivement à Cadeillan en 1947.

Il participa à la création du festival Jazz in Marciac en 1977 avant d’en devenir Président d’honneur.

Source: Wikipédia

Kurt Elling, chanteur

My foolish heart by Kurt Elling at the Montreal Jazz Festival, Montreal, Canada, July 4, 2007.
The poem interspersed in this song is glorious, anyone whose not seen/heard this rendition needs to do so in a hurry

Biographie

Kurt Elling, né le 2 novembre 1967, est un chanteur de jazz américain. Il a sorti sept albums sur le prestigieux label Blue Note. Il a chanté et enregistré avec des musiciens aussi divers que Billy Corgan des Smashing Pumpkins, Bob Mintzer des Yellowjackets, Buddy Guy ou Charlie Hunter, pour n’en citer que quelques uns.

Elling a remporté 3 années de suite le titre de Meilleur chanteur masculin des magazines spécialisés DownBeat et JazzTimes. Il est également le Vice Chairman de la National Academy of Recording Arts and Sciences, l’organisation de 17.000 membres qui produit la cérémonie annuelle des Grammy Awards. Son album de 2007, Nightmoves, qui porte le nom d’une chanson de Michael Franks (reprise sur l’album), est paru sur le label Concord Records et a reçu une nomination aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur album de jazz vocal.

Discographie

* 1995 – Close Your Eyes (Blue Note)
* 1997 – The Messenger (Blue Note)
* 1998 – This Time it’s Love (Blue Note)
* 2000 – Live in Chicago (Blue Note)
* 2000 – Live in Chicago Out Takes (Blue Note)
* 2001 – Flirting with Twilight (Blue Note)
* 2003 – Man in the Air (Blue Note)
* 2007 – Nightmoves (Concord)
* 2009 – Dedicated To You: Kurt Elling Sings the Music of Coltrane and Hartman (Concord)

Source: Wikipédia

Jean-Jacques Milteau, harmoniciste

Jean Jacques Milteau en concert au Divan du Monde. Live blues harmonica de Jean Jacques Milteau à Paris Organisation: Peggy Szkudlarek Stephane Vatinel Martin Liot erwan chesnais Sinny & Ooko Thomas Bailly Beo festival

Jean-Jacques Milteau est un harmoniciste français, né à Paris en 1950.

Biographie

Il découvre l’harmonica dans les années 1960 en écoutant des artistes de la mouvance folk et rock (Bob Dylan, les Rolling Stones). Un voyage aux États-Unis lui permet de se confronter au blues américain, et il se lance véritablement dans sa carrière musicale vers la fin des années 1970. Il obtient alors une première reconnaissance comme instrumentiste accompagnateur, jouant pour de nombreux artistes, principalement français : Yves Montand, Eddy Mitchell, Jean-Jacques Goldman, Maxime Le Forestier, Barbara, Charles Aznavour. Sa virtuosité lui permet d’aborder des styles différents, allant du blues au jazz comme Stevie Wonder à ses débuts, en passant même par la musette (Albert Raisner), et d’autres formes de musiques populaires.

En 1989, il sort son premier album solo, Blues Harp, et mène depuis avec succès sa carrière personnelle, enchaînant de nombreuses tournées (accompagné de Manu Galvin à la guitare). Il écrit également des méthodes d’apprentissage de l’harmonica et s’investit en même temps dans l’animation radio, notamment sur TSF. Suivent d’autres albums comme Explorer (1re Victoire de la musique), Routes ou Bastille Blues qui font valoir son incomparable virtuosité et son éclectisme.

C’est en 1992 qu’il rejoint la troupe des Enfoirés, qui chaque année, réalise un véritable show afin de venir en aide au plus démunis, par l’action de l’association des Restaurants du coeur, fondée par Coluche. Jean Jacques Milteau aura l’occasion de participer plusieurs fois à ce spectacle, notamment aux côtés de Patricia Kaas et de Fredericks, Goldman, Jones en 1992, pour « Regarde les riches », sur la scène de l’opéra Garnier, et de Paul Personne, Eddy Mitchell et Renaud en 1994, pour « La route de Memphis » au Grand Rex.

Néanmoins, un virage s’amorce en 2001 : l’album Memphis, enregistré avec de grands musiciens de blues américain sous la direction du producteur Sebastian Danchin, lui permet d’obtenir une récompense aux Victoires de la musique (meilleur album blues). Cet album et les suivants sont marqués par plusieurs points communs :

* dominante blues désormais quasi-exclusive
* mélange de compositions originales et de reprises de standards
* enregistrements et productions aux États-Unis
* intégration voire mise en avant, ponctuelle ou récurrente, de musiciens et chanteurs blues américains, connus ou moins connus. À noter les contributions vocales remarquables de Terry Callier dans Blues 3d ou de Demi Evans dans Fragile et Live, hot n’blues
* rôle important pris par le pianiste Benoit Sourisse dans la direction musicale et les arrangements, complétant le noyau dur harmonica-guitare de Jean-Jacques Milteau et Manu Galvin
* équilibre dans la part donnée aux différents instruments (guitare, clavier, cuivres)

Dans cette nouvelle période de sa discographie, Jean-Jacques Milteau semble avoir trouvé une certaine maturité, davantage au service d’une ambition musicale d’ensemble (mise en avant du groupe) que d’un instrument en particulier, comme le faisait avant lui Paul Butterfield.

Il a tourné avec Mighty Mo Rodgers ou Demi Evans (Festival de la Côte d’Opale en novembre 2006).

Discographie

Disques solos

* 1973 : Special Instrumental
* 1979 : Blues Harp/J.J. Milteau & Mojjo
* 1983 : Just Kiddin’ avec Mauro Serri
* 1989 : Blues Harp
* 1991 : Explorer
* 1992 : Le Grand Blues Band et J.J. Milteau
* 1993 : Live
* 1995 : Routes
* 1996 : Merci d’être venus

1.  » … merci d’être venus / Jean-Jacques Milteau « .
2.  » Sarbacane / Francis Cabrel « .
3.  » Bille de verre / Maxime Le Forestier « .
4.  » … et bailler, et dormir / Charles Aznavour « .
5.  » Lonely crowd / Didier Lockwood « .
6.  » J’irai quand même / Florent Pagny « .
7.  » Lèche-botte blues / Eddy Mitchell « .
8.  » Quand j’rentre le soir / Richard Bohringer « .
9.  » Beale street / Jean-Yves D’Angelo « .
10.  » Les Fourmis rouge / Michel Jonasz « .
11.  » Les Don Juan / Claude Nougaro « .
12.  » Big walter / Manu Galvin « .
13.  » Willie & Leadbelly / Patrick Verbeke

* 1998 : Blues live
* 1999 : Bastille blues
* 2000 : Honky Tonk blues (live)
* 2001 : Memphis avec Little Milton, Mighty Mo Rodgers et Mighty Sam McClain
* 2003 : Blue 3rd avec Gil Scott-Heron, Terry Callier, N’Dambi, Howard Johnson…
* 2006 : Fragile avec Michelle Shocked et Demi Evans
* 2007 : Live, hot n’blues (Universal) avec Demi Evans et Andrew Jones
* 2008 : Soul conversation (Dixiefrogl) avec Michael Robinson et Ron Smyth

Source: Wikipédia

Louis Jordan, chanteur et saxophoniste

http://www.youtube.com/watch?v=DCWUvI7yKtQ

Louis Jordan (né le 8 juillet, 1908 – mort le 4 février, 1975) était un musicien de jazz, blues et R&B américain. Il a reçu le sobriquet « Roi du juke-box » grâce à sa grande popularité, qui a duré des années 1930 jusque vers les années 1950. Il était un des premiers musiciens noirs à obtenir un grand succès dans le marché musical blanc des États-Unis.

Ses disques les plus connus sont probablement Caldonia (aussi émis sous le titre Caldonia Boogie) et Is You Is or Is You Ain’t My Baby?. Il a influencé Chuck Berry, Little Richard, et Bill Haley, entre autres.

Biographie

Débuts

Louis Jordan est né le 8 juillet à Brinkley, dans l’Arkansas. Son père, Jim Jordan, est musicien et joue dans le Tennessee. Vers l’année 1918, Louis va de temps en temps jouer de la clarinette et du saxophone chez les Rabbit Foot Minstrels, parfois avec son père. Il est premièrement scolarisé au collège local, puis, vers 1925, il va dans l’Arkansas Baptist College à Little Rock, avec les options musique et sport. Là, il pratique plusieurs instruments à anche, avec comme préférence le saxophone Alto. Il arrête le collège en 1928. La même année, il est engagé chez les Imperial Serenaders, dirigé par Jimmy Pryor.

Lors de sa première vraie tournée à New York en 1929, il rencontre Chick Weeb, et enregistre avec lui. Il rencontre aussi Hilton Jefferson ; puis il retourne à Little Rock. Louis Jordan commence à avoir de la notoriété. Il est engagé par Charlie Gaines à Philadelphie (où il s’installe) en 1932. Il expérimente sa pratique du Blues. En décembre 1932, avec Charlie Gaines, il rencontre et accompagne Louis Armstrong dans le New Jersey, précisément à Camden. Deux années plus tard, il enregistre I Can’t Dance, I Got Ants In My Pants avec Clarence Williams. En 1935, Louis Jordan rentre chez Leroy Smith et son orchestre. La musique qu’il joue là-bas est un peu plus différente de celle qu’il a l’habitude de jouer ; elle est plus « douce ».

En 1936, date importante, Louis Jordan obtient la carte du syndicat des musiciens New yorkais. Grâce à cette carte, des perspectives musicales s’ouvrent à lui. Il rencontre à nouveaux Chick Webb, devenu très connu.

Sur le devant de la scène

Louis Jordan rencontre Ella Fitzgerald (ayant jouée avec Chick Webb au Savoy d’Harlem) dans ces années là. Chick Webb, lui et elle jouent à New York au Elks.[1]. Louis Jordan quitte pour de bon Chick Webb en 1938 et crée son propre groupe. Ce dernier est premièrement appelé Louis Jordan’s Elks Rendez-vous Band, en référence au lieu où il jouait avant. Puis il renomme son groupe Louis Jordan and His Tympany Five. Sa maison de disque est Decca où il signe en 1938. Peu à peu, au cours des années suivantes, il devient lui et ses disciples, l’une des plus grandes stars du monde.

De 1942 à 1950, il est très célèbre et enregistre de nombreux tubes à succès. Il est surnommé « King of the Jukebox ». La raison de sa gloire provient de son style de musique : il mélange le blues, le Jazz, la musique country, l’humour entre autres pour former un « bouillonnant » Rhythm and Blues. Parmi ses plus grands morceaux de l’époque, on retient essentiellement Caldonia (aussi connu sous le titre « Caldonia Boogie »), Is You Is or Is You Ain’t My Baby ?, Let The Good Times Roll, Early In The Morning par exemple. Il a influencé un grand nombre de musiciens, et il est considéré comme le « grand-père du Rock’n Roll ». Il joue parfois accompagné par Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Bing Crosby, etc… Son succès est tel qu’en novembre 1946, il occupe simultanément les quatre premières places du classement R&B avec « Choo Choo Ch’boogie », « Ain’t That Just Like A Woman », « Stone Cold Dead In The Market » et « That Chick’s Too Young To Fry ». Durant ses années, il est l’un des seuls musiciens noirs (avec Nat King Cole) à percer dans les hit-parades blancs. Il apparaît aussi dans de nombreux films musicaux.

Mais à partir des années 1950, c’est la décadence.

Décadence

Comme nous l’avons dit, Louis Jordan est sur une pente descendante. Plusieurs causes en sont responsables : problèmes personnels, de santé, et dans tout cela un public lassé qui voudrait qu’il change et modernise sa musique. C’est aussi l’époque où le Rock’n Roll naît. Pendant cette époque, il essaye sa musique en Big Band. Ses principaux morceaux de l’époque sont Baby, It’s Cold Outside, I’ll Never Be Free entre autres. En 1954, son contrat avec Decca expire et n’est pas renouvelé.

Au cours des années suivantes, malgré des concerts un peu partout dans le monde (Angleterre, France, Extrême-Orient), il ne connaît plus la gloire d’avant. Il continue à enregistrer sporadiquement des disques pour divers labels jusqu’en 1974. Après un premier infarctus en septembre 1974, il meurt à Los Angeles le 4 février 1975 d’une crise cardiaque. Actuellement peu connu, il fut, pendant la grande époque du Rhytm and Blues, très célèbre. Il est classé parmi les « cinq plus grands musiciens noir du Rhythm and Blues » : Ray Charles, James Brown, Aretha Franklin, les Temptations et lui.

Il entre au Rock and Roll Hall of Fame en 1987 dans la catégorie « Early Influence ». En 1999, le bluesman B. B. King consacre un album hommage à l’idole de sa jeunesse : Let The Good Times Roll, The Music Of Louis Jordan.

Discographie

Principaux singles

* jan. 1942 : I’m Gonna Move To The Outskirts Of Town
* jan. 1944 : G.I. Jive / Is You Is Or Is You Ain’t
* mai 1945 : Caldonia boogie
* oct. 1945 : Buzz Me
* mars 1946 : Beware
* juin 1946 : Stone Cold Dead in the Market (He Had It Coming) (avec Ella Fitzferald)
* juil. 1946 : Choo Choo Ch’boogie
* fév. 1947 : Open the Door, Richard
* nov. 1946 : Ain’t Nobody Here But Us, Chicken / Let The Good Times Roll
* sept. 1949 : Saturday Night Fish Fry
* juin 1952 : Jordan For President

Albums

Liste exhaustive. À cette époque, les artistes enregistraient essentiellement des singles et rarement des albums complets.

* août 1946 : Louis Jordan & his Tympany Five
* mars 1948 : Louis Jordan & his Tympany Five, vol. 2
* fév. 1957 : Somebody Up There Digs Me
* jan. 1958 : Man, We’re Wailing
* avr. 1958 : Come Blow Your Horn

Disponible en CD

Voici la liste des principaux disques enregistré par Louis Jordan

* 40 Great Tracks (European import)
* Let the Good Times Roll (European import)
* Jumpin & Jivin’
* V-disc Recordings (Dutch import)
* 5 Guys Named Moe (USA or Canadian import)
* One Sided Love/sakatumi (European import)
* Five Guys Named Moe-18tr- (USA or Canadian import)
* No Moe !/16 Greatest Hits (USA or Canadian import)
* Golden Options (Dutch import)8,
* Essential Recordings (European import)
* Definitive Jumpers (Japanese import)
* Live Jive (USA or Canadian import)
* Louis & His Tympa Jordan Jukebox Hits 1942-1947 v. (European import)
* Louis & His Tympa Jordan Jukebox Hits 1947-51 v.2 (European import)
* Louis & His Tympa Jordan Saturday Night Fish Fry (European import)
* Jazz Archives 206 (Dutch import)
* Let the Good Times Roll (USA or Canadian import)
* G.i.jive (Dutch import)
* Rock ‘n’ Roll With (Dutch import)
* Louis/tympany 5 JordanMan Alive, It’s Jumping j (European import)

Source: Wikipédia